Opération navale américaine qui s’est déroulée le 6 août 1851 sur l’île d’Anjouan

L’expédition d’Anjouan désigne l’opération navale américaine qui s’est déroulée le  sur l’île d’Anjouan, menée par le Sloop-of-war USS Dale (en) pour obliger par la force le pouvoir anjouanais à payer dédommagement et à libérer l’équipage et le capitaine du navire baleinier Maria emprisonné là depuis août 1850. C’est la première bataille livrée par la marine des États-Unis dans l’océan Indien et en Afrique de l’Est.

Anjouan était un port maritime de l’ouest de l’océan Indien très apprécié des marins américains ou britanniques, principalement à cause de ses ressources en eau douce et sa position géographique, idéalement située entre les Indes et l’Afrique du Sud. Par exemple, Charles R. Cutler et son équipage se trouvaient sur l’île au moment du conflit[Quoi ?]. Le navire Maria est saisi et le personnel est emprisonné en [Quoi ?].

Intervention militaire américaine

Le capitaine William Pearson à bord de l’USS Dale, qui prenait part à la patrouille anti-esclavagiste d’Afrique, est désigné pour les libérer.

Après que l’amirauté américaine ait prévenu les forces militaires britanniques et les civils anglo-saxons sur place, le capitaine fait parvenir son ultimatum dès son arrivée, le , au sultan Salim bin Alawi. Il réclame, outre la libération des marins, le paiement d’un dédommagement de 20 000 USD. Salim n’a de choix que de proposer 500 USD, l’équivalent de 500 USD en bœufs et quelques bibelots. Le capitaine Pearson refuse et amarre son bateau juste en face du port de Mutsamudu, à 100 mètres de la plage, avec ses huit canons pointant les remparts. Salim parvient à réunir l’équivalent de 5 000 USD, Pearson laisse 24 heures à Salim pour évacuer la population et trouver le reste.

Finalement les Anjouanais ne paient pas et Pearson commence à bombarder. Salim demande immédiatement grâce et Pearson envoie un de ses lieutenants, mais sans résultats. Les bombardements reprennent donc, privilégiant les zones militaires de la ville fortifiée, puis la casemate de la cité. Après une heure de bombardement, l’envoyé de Pearson retourne dans la cité et revient avec le capitaine de baleinier Moores, son équipage et 1 000 USD. Pearson accepte et impose en supplément la signature d’un traité octroyant aux États-Unis des droits de commerce privilégiés sur l’île.

L’USS Dale reste près de l’île quelques semaines puis repart.

Source Wikipédia

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Quelques passages du début :

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« Et puis venait la nuit comme un voile mystérieux embaumé de corolles de jasmin, de fleurs et de plantes à parfums : c’était la sortie des belles de nuit, les Mutsamudiennes qui, après avoir passé la journée dans leur maison à s’occuper de tout, se libéraient pour prendre l’air, dans un froufrou de Shiromanis 10 et de joyeux babillements ». P12-13

« Par une petite fenêtre dans le mur, derrière le balcon, le célèbre M Tom Tom, le projectionniste lançait une gerbe de lumière qui s’aplatissait sur un écran peint sur le mur opposé pour créer la magie des images parlantes. Du plafond, tombaient quelques lampes nues autour desquelles voletait une nuée d’insectes.

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Les films les plus prisés étaient les Tarzan, les Eddy Constantine, les Westerns, tous les films d’action et de bagarres que la basse-cour suivait à grands cris de « Inwa, inwa » 6 « Allez-allez »
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Des lieux inoubliables, des personnages pittoresques, des croyances, des traditions des anecdotes, une atmosphère, des parfums… pour permettre à chaque parent d’évoquer avec ses enfants et petits enfants le souvenir d’un lieu extraordinaire et merveilleux et qui pourraient peut être les aider à renouer les liens avec le pays. Car on sait que « l’origine d’un homme, ce sont ces racines enfouies au profond de son être et qui en font sa solidité et son rayonnement. »

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Avec mes remerciements cordiaux.

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