Hommage à un grand érudit comorien : Saidomar ibn Abdallah ( Mwégné Baraka était son surnom) ibn Cheikh Ahmad AL SHEIKH ABUBAKR IBN SALIM AL BAALAWI

  • Né à Zanzibar en 1918, Mouigni Baraka est originaire de MORONI par son père Abdallah Bin Cheikh Ahmed, frère de Saïd Mohamed Bin Cheikh Al-Maarouf, de MBENI par sa mère, Khadidja wa Mouigni Adinane, et de NTSUDJINI par sa grand-mère maternelle, Soifia Mouigni Bahassane ( sœur de Anlaouia Mouigni Bahassane, grande mère de Mohamed Taki Abdoulkarim). Érudit et philosophe, Il est considéré et perçu comme un des plus grands savants comoriens, voire même de l’Afrique de l’Est du XXème Siècle avec sa fameuse vision d’une religion tolérante. Il est le premier comorien (s’il n’est pas le seul) a être diplômé de la prestigieuse université d’Oxford où il décrochera le B. A. Ph Bachelor art of philosophie avec sa thèse “The concept of felicity in medivial islamic age” (Le concept de félicité dans l’islam médiéval). Il fût le conseiller des précédents présidents comoriens à commencer par Saïd Mohamed Cheikh, Saïd Ibrahim ou encore Ahmed Abdallah, et devînt sous le règne du président Ali Soilihi, le premier ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la Ligue des États arabes et de l’Organisation de la Coopération Islamique. Il jouera un rôle important, sur la reconnaissance en 1975 du jeune État comorien auprès du Conseil de sécurité des Nations unies. Il est décédé en 1988 à l’âge de 70 ans à Moroni et enterré à Ntsoudjini .

 

 

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Said Bakar Mougné M’kou Sultan Said Othman ibn Sultan Salim II Il est parfois présenté comme un noble allié au peuple, sûrement en raison du fait qu’il fut porté au pouvoir par un mouvement de masse populaire. Il fut désormais reconnu comme unique sultan d’Anjouan en en mars 1891 suite à des querelles avec son neveu Salim III ibn Mawana Abdallah III, et il décréta

Un ouvrage sur la médina de Mutsamudu : Malik, enfant de la médina…

Un récit qui vous ouvre les portes de la médina de Mutsamudu, en compagnie d’un de ses enfants Malik.
Un ouvrage dédié « à tous les enfants et petits enfants qui ont comme origine cette médina de Mutsamudu, mais qui n’ont malheureusement pas eu la chance de la connaître autrement que par ce qu’ont pu leur communiquer leurs parents et les échos lointains qui sont arrivés à leurs oreilles sans qu’ils aient pu en connaître les parfums, ni la chaleur de son étreinte ni son incommensurable amour pour les siens ».

Quelques passages du début :

Mutsamudu : « Chaude et possessive comme une mère qui vous tient par le bras de ses ruelles étroites et ne veut plus vous lâcher. Chaque ruelle vous conduisait vers un adulte, un oncle, une connaissance et vous donnait l’impression que la solitude ne pouvait exister ». P9

« Mais ce que Malik préférait pardessus tout, c’était Mutsamudu de la nuit. D’abord au crépuscule quand les narines étaient visitées par des fumées qui sortaient de tous les foyers de bois et promenaient des senteurs suaves, douces ou épicées à travers les ruelles. Ici, c’était le fumet d’un mataba 8 qui exhalait son coco envoûtant, là le chant des oignons au curcuma, cumin et autres épices et là-bas le « rôti anjouanais » 9 qui finissait de vous liquéfier ».

« Et puis venait la nuit comme un voile mystérieux embaumé de corolles de jasmin, de fleurs et de plantes à parfums : c’était la sortie des belles de nuit, les Mutsamudiennes qui, après avoir passé la journée dans leur maison à s’occuper de tout, se libéraient pour prendre l’air, dans un froufrou de Shiromanis 10 et de joyeux babillements ». P12-13

« Par une petite fenêtre dans le mur, derrière le balcon, le célèbre M Tom Tom, le projectionniste lançait une gerbe de lumière qui s’aplatissait sur un écran peint sur le mur opposé pour créer la magie des images parlantes. Du plafond, tombaient quelques lampes nues autour desquelles voletait une nuée d’insectes.

Malik avait le regard et l’esprit suspendus à ces lampes car longtemps il s’était imaginé que c’étaient les insectes tournoyant autour des ampoules qui les éteignaient et marquaient ainsi le début du film. D’ailleurs, avant de s’éteindre définitivement, elles se mettaient à clignoter comme pour donner un signal.

Les films les plus prisés étaient les Tarzan, les Eddy Constantine, les Westerns, tous les films d’action et de bagarres que la basse-cour suivait à grands cris de « Inwa, inwa » 6 « Allez-allez »
Souvent, les spectateurs essayaient d’aider l’acteur principal en l’interpellant à haute voix et l’exhortant à regarder par derrière ou sur le côté où étaient tapis ses ennemis. » P22

Des lieux inoubliables, des personnages pittoresques, des croyances, des traditions des anecdotes, une atmosphère, des parfums… pour permettre à chaque parent d’évoquer avec ses enfants et petits enfants le souvenir d’un lieu extraordinaire et merveilleux et qui pourraient peut être les aider à renouer les liens avec le pays. Car on sait que « l’origine d’un homme, ce sont ces racines enfouies au profond de son être et qui en font sa solidité et son rayonnement. »

Vous pouvez vous procurer cet ouvrage
en le commandant sur EBAY https://www.ebay.fr
sur le site de l’éditeur http://www.editionsthierrysajat.com ou à l’adresse mail thierrysajat.editeur@orange.fr (coût de l’ouvrage 15 euros+ 4 euros frais d’envoi)
Vous pouvez également me joindre pour toute question sur mon messenger Kamaroudine ABDALLAH PAUNE ou par mail au kapaune1@gmail.com
Avec mes remerciements cordiaux.

Sultan Alawi II ibn Sultan Abdallah II ibn Sltan Alawi 1er d’Anjouan – dit Alawi Mtiti

Qatar National Library Digital Repository NOTA BENE : La photo portrait est bien celle du Sultan Alawi II dit Alawi Mtiti mais, le texte résume des péripéties d’un de ses fils, Abdullah. Portrait en studio d‘Abdullah Bin Alawi, également connu sous le nom de Prince Abudin, fils d‘un Sultan déchu de l‘île de Nzwani, dans l‘archipel des Comores, qui avait une fois représenté son père en

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